top of page

ACTUALITÉ

CHRISTOPHE VERDUN / MARTINE REY

 

Le travail de Christophe Verdun ne peut s’appréhender sans tenir compte de la spiritualité japonaise et des formes artistiques qui en découle. Versé aux techniques méditatives de l’archipel, le plasticien considère ses créations comme intrinsèque à ces pratiques méditatives. 

 

Ainsi, bien davantage que de simples luminaires, ces pièces peuvent être considérées comme des sculptures de papier, véritable invitation aux voyages ou bulles intemporelles. 

 

Usant de papier importés directement du Japon et de ses diverses régions productrices, Christophe Verdun utilise une technique traditionnelle pour la fabrication de ses pièces. Construites de manière aléatoire, un peu à l’image d’un chemin de vie, ses sculptures prennent forme sans plan préalable, évoluant au gré de leur fabrication. 

Galets de mots de papier,

Rouler et trouver,

Dans le torrent d'un poème,

Choisis pour leurs éclats,

Leurs rondeurs,

Tout sauf :

Un message! 

                                               Christophe Verdun

Martine Rey

Prenant ses racines en Chine et au Japon, la laque fut tout d’abord une technique artisanale. Principalement utilisée pour des objets utilitaires ou décoratifs de grand luxe, en Asie comme en Europe, elle se démocratise avec l’arrivée de procédés industriels qui en imitent l’aspect, mais non la finesse et la profondeur.

La démarche de Martine Rey n’est pas d’orner des pièces de prestige. Maîtrisant la technique et les gestes constitutifs de la laque, elle s’en sert pour magnifier des objets anonymes délaissés et oubliés - bois scarifiés, cailloux, os, papiers, tissus - qu’elle recueille lors de balades et voyages, dans un souci de pérenniser l’instant et la fuite du temps.

La laque intervient ici comme révélateur d’objets, la superposition des couches de laque pouvant se comparer à celle des souvenirs et des usages que portent ces objets-supports.

Cette approche, mêlant splendeur et usure de la matière, peut être synthétisée par le terme Mono No Aware, concept esthétique et spirituel japonais, que l’on traduit habituellement comme « empathie envers les choses » ou « sensibilité pour l'éphémère ».

Formée à l’Ecole Nationale supérieur des Arts Appliqués de Paris en 1975, aux Arts Students’League de New-York en 1976, puis à l’Université des Beaux-Arts de Kyoto entre 1977 et 1979, Martine Rey a exposé son travail en Europe (France et Allemagne) en Asie (Japon et Chine), ainsi qu’en Amérique du Nord (Canada et USA).

Cette exposi8on est la première en Suisse.

N 29 82_60_61 3_edited
external-file_edited
N 24
lune-de-rêves-03
N 30
N 24

Rue du Grand-Pont 17
CH-1950 Sion

Me - Je - Ve  14h00 - 18h30 Sa                 11h00 - 17h00

Message réceptionné !

  • b-facebook
  • Instagram - Black Circle
bottom of page